D.A.L. ou E.A.L. (É comme Éducation) ?
(Extrait d'un courrier du 7 Mars 2001, adressé - peu avant les élections municipales - à l'ensemble des formations politiques représentées à l'Assemblée Nationale)
(…) On peut regretter que le DAL ne se fasse connaître que par des opérations d'invasions d'immeubles vides, et ne fasse rien pour empêcher les dégradations qui conduisent, chaque année, à la destruction de milliers de mètres carrés de logements.
Ce qui s'est passé récemment à Saint-Denis, près de Paris (incendie meurtrier dans un immeuble insalubre), est venu rappeler à tout le monde que des millions de gens vivent encore dans des taudis, situés généralement dans de vieux quartiers et dans des centres-villes, ou presque !
Mais, précisément, on touche du doigt le caractère irresponsable et mensonger d'un certain discours, qui voudrait faire des "banlieues" des zones sinistrées ! Quiconque a mis les pieds dans un de ces taudis, comme celui qui a flambé à Saint-Denis, se dit que les habitants de telle ou telle cité dite "sensible" sont, en réalité, des privilégiés - avec ascenseur et parfois même balcon -, qui seraient mieux inspirés d'entretenir leurs logements, ne serait que par solidarité avec leurs cousins ou frères moins bien lotis !
Décembre 2000 : une dame me remet l'adresse d'une de ses connaissances, dont le fils aîné connaît quelques problèmes scolaires. Je me présente au …, Route d'Asnières, près de Paris ; vu de l'extérieur, rien d'anormal, si ce n'est la salade de fils électriques au-dessus de l'escalier. (…) Deuxième étage : j'entre dans un endroit censé être habité par deux parents et leurs trois enfants, dont la plus jeune a cinq ans. La porte d'entrée ne s'ouvre pas complètement ; il faut tirer une table ; la porte s'ouvre. Je suis dans un réduit de 6 m2, dans lequel se trouve une cuisinière à gaz allumée, que la gamine de cinq ans frôle sans arrêt ; deux ou trois chaises, des cartons… Je ne vois pas de téléviseur. Il n'y a en tout et pour tout que deux pièces ; l'autre pièce est la chambre des enfants : des lits superposés, des cartons jusqu'au plafond, qui obstruent complètement la fenêtre. Je me dis que, si le feu venait à prendre dans l'entrée, en pleine nuit, avec la fenêtre condamnée, les enfants n'auraient aucune chance ! Le père était sorti ; il a dû penser que le local n'aurait pas pu contenir une personne de plus !
L'homme est arrivé du Maroc avant de rencontrer sa future épouse ; il s'installe dans ce taudis, puis se marie, et c'est là que le piège se referme sur eux ! A moins qu'il ne s'agisse d'irresponsabilité ! Au lieu de déménager, en prévision des naissances, ils restent là ; et tous les enfants vont naître là… Quinze ans dans ce trou ! J'apprendrai plus tard que le plus âgé des enfants est en réalité une fille, et que l'adolescente n'arrête pas de fuguer ! Parce que ses parents auraient voulu lui imposer de vivre dans ce cloaque ?!
Le D.A.L., qui prétend se soucier de la qualité de vie des gens humbles, serait une organisation ô combien plus crédible, s'il se donnait la peine d'aller dans les banlieues, pour y instruire les gens sur la bonne façon de conserver son logement en bon état, parce que l'implosion d'immeubles dont la réfection coûterait plus cher que la destruction est un scandale, quand on évalue le nombre de gens encore mal logés. Le comble est que ceux qui ont "salopé" leur habitat se voient encouragés de persévérer : avant de détruire l'immeuble qu'ils ont dégradé, on les reloge ailleurs, et dans vingt ou trente ans, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faudra de nouveau détruire…, et les reloger… C'est fou !
Récemment entendu à la radio : M. A. Campana, ancien journaliste, racontait à L. Guimier (1) comment est née la fameuse phrase de M. H. Désir, à l'Heure de Vérité, cette fameuse phrase sur les ascenseurs qu'il valait mieux réparer ! Et moi qui croyais que le garçon était sincère ! Ce n'était qu'un coup de marketing, une trouvaille de conseiller en communication ! Parce qu'en réalité, si l'on en arrive à ne plus réparer les ascenseurs – ce qui veut dire qu'à l'origine, il y avait des ascenseurs dans l'immeuble –, c'est parce que les sociétés gérantes en ont eu assez de remédier à la bêtise de certains. Et si M. Désir avait été un pédagogue, et non pas un bonimenteur, il aurait mis les millions alloués à son organisation au service de l'éducation des gosses des banlieues : ex. casser l'ascenseur pénalise vos mères, tantes…, qui sont obligées de se taper l'escalier avec leurs chariots à provisions ! Et si, par votre bêtise, les commerçants du quartier ferment boutique, alors ce sont vos mères, tantes… qui vont devoir se taper des kilomètres à pied, en bus - quand ils ne sont pas en grève, pour cause d'agression – pour aller faire les courses dans la ville d'à côté ! Même chose pour les médecins, pompiers…
Voilà un discours simple, que même le gosse le plus débile peut comprendre. Et au lieu de ça, SOS Racisme et autres France Plus ont dilapidé les opulentes subventions dont ils ont bénéficié, en concerts sur la place de la Concorde et autres opérations de relations publiques. Sans parler de toutes ces opérations bidons, du type "grands frères" et abondamment pourvues de subventions. Résultat des courses : des organisations à reconstruire et tout un travail à reprendre à zéro !
Suggestion :
Et si les responsables politiques de tous bords s'offraient une petite visite dans telle ou telle cité universitaire ? La plupart ont le même âge mais sont dans un bien meilleur état que ces fameuses barres et tours que l'on a entrepris de détruire à tour (!) de bras.
Au hasard, la cité Jean Zay, à Antony. Telle barre de La Courneuve mesurait 165 mètres ? Á Antony, la tête de la cité universitaire se situe à un jet de pierre de la station de RER Croix de Berny, tandis que la queue se situe à un jet de pierre de la station de RER d'Antony ! On peut cheminer dans les couloirs de cette cité durant plus d'une heure, sans mettre le nez dehors !
Un petit ravalement ne ferait pas de mal à la cité, mais, pour l'essentiel, ici, pas de détritus, pas d'urines dans les couloirs, des ascenseurs qui marchent… Ici, pas de ploucs ; il y a bien pas mal d'étrangers, mais tous de niveau BAC+, ceci expliquant certainement cela !
Moralité : et si l'on commençait par remonter le QI moyen des habitants de nos cités ?
Ce qui s'est passé récemment à Saint-Denis, près de Paris (incendie meurtrier dans un immeuble insalubre), est venu rappeler à tout le monde que des millions de gens vivent encore dans des taudis, situés généralement dans de vieux quartiers et dans des centres-villes, ou presque !
Mais, précisément, on touche du doigt le caractère irresponsable et mensonger d'un certain discours, qui voudrait faire des "banlieues" des zones sinistrées ! Quiconque a mis les pieds dans un de ces taudis, comme celui qui a flambé à Saint-Denis, se dit que les habitants de telle ou telle cité dite "sensible" sont, en réalité, des privilégiés - avec ascenseur et parfois même balcon -, qui seraient mieux inspirés d'entretenir leurs logements, ne serait que par solidarité avec leurs cousins ou frères moins bien lotis !
Décembre 2000 : une dame me remet l'adresse d'une de ses connaissances, dont le fils aîné connaît quelques problèmes scolaires. Je me présente au …, Route d'Asnières, près de Paris ; vu de l'extérieur, rien d'anormal, si ce n'est la salade de fils électriques au-dessus de l'escalier. (…) Deuxième étage : j'entre dans un endroit censé être habité par deux parents et leurs trois enfants, dont la plus jeune a cinq ans. La porte d'entrée ne s'ouvre pas complètement ; il faut tirer une table ; la porte s'ouvre. Je suis dans un réduit de 6 m2, dans lequel se trouve une cuisinière à gaz allumée, que la gamine de cinq ans frôle sans arrêt ; deux ou trois chaises, des cartons… Je ne vois pas de téléviseur. Il n'y a en tout et pour tout que deux pièces ; l'autre pièce est la chambre des enfants : des lits superposés, des cartons jusqu'au plafond, qui obstruent complètement la fenêtre. Je me dis que, si le feu venait à prendre dans l'entrée, en pleine nuit, avec la fenêtre condamnée, les enfants n'auraient aucune chance ! Le père était sorti ; il a dû penser que le local n'aurait pas pu contenir une personne de plus !
L'homme est arrivé du Maroc avant de rencontrer sa future épouse ; il s'installe dans ce taudis, puis se marie, et c'est là que le piège se referme sur eux ! A moins qu'il ne s'agisse d'irresponsabilité ! Au lieu de déménager, en prévision des naissances, ils restent là ; et tous les enfants vont naître là… Quinze ans dans ce trou ! J'apprendrai plus tard que le plus âgé des enfants est en réalité une fille, et que l'adolescente n'arrête pas de fuguer ! Parce que ses parents auraient voulu lui imposer de vivre dans ce cloaque ?!
Je ne suis jamais retourné dans cet "appartement" !
Le D.A.L., qui prétend se soucier de la qualité de vie des gens humbles, serait une organisation ô combien plus crédible, s'il se donnait la peine d'aller dans les banlieues, pour y instruire les gens sur la bonne façon de conserver son logement en bon état, parce que l'implosion d'immeubles dont la réfection coûterait plus cher que la destruction est un scandale, quand on évalue le nombre de gens encore mal logés. Le comble est que ceux qui ont "salopé" leur habitat se voient encouragés de persévérer : avant de détruire l'immeuble qu'ils ont dégradé, on les reloge ailleurs, et dans vingt ou trente ans, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il faudra de nouveau détruire…, et les reloger… C'est fou !
Récemment entendu à la radio : M. A. Campana, ancien journaliste, racontait à L. Guimier (1) comment est née la fameuse phrase de M. H. Désir, à l'Heure de Vérité, cette fameuse phrase sur les ascenseurs qu'il valait mieux réparer ! Et moi qui croyais que le garçon était sincère ! Ce n'était qu'un coup de marketing, une trouvaille de conseiller en communication ! Parce qu'en réalité, si l'on en arrive à ne plus réparer les ascenseurs – ce qui veut dire qu'à l'origine, il y avait des ascenseurs dans l'immeuble –, c'est parce que les sociétés gérantes en ont eu assez de remédier à la bêtise de certains. Et si M. Désir avait été un pédagogue, et non pas un bonimenteur, il aurait mis les millions alloués à son organisation au service de l'éducation des gosses des banlieues : ex. casser l'ascenseur pénalise vos mères, tantes…, qui sont obligées de se taper l'escalier avec leurs chariots à provisions ! Et si, par votre bêtise, les commerçants du quartier ferment boutique, alors ce sont vos mères, tantes… qui vont devoir se taper des kilomètres à pied, en bus - quand ils ne sont pas en grève, pour cause d'agression – pour aller faire les courses dans la ville d'à côté ! Même chose pour les médecins, pompiers…
Voilà un discours simple, que même le gosse le plus débile peut comprendre. Et au lieu de ça, SOS Racisme et autres France Plus ont dilapidé les opulentes subventions dont ils ont bénéficié, en concerts sur la place de la Concorde et autres opérations de relations publiques. Sans parler de toutes ces opérations bidons, du type "grands frères" et abondamment pourvues de subventions. Résultat des courses : des organisations à reconstruire et tout un travail à reprendre à zéro !
Suggestion :
Et si les responsables politiques de tous bords s'offraient une petite visite dans telle ou telle cité universitaire ? La plupart ont le même âge mais sont dans un bien meilleur état que ces fameuses barres et tours que l'on a entrepris de détruire à tour (!) de bras.
Au hasard, la cité Jean Zay, à Antony. Telle barre de La Courneuve mesurait 165 mètres ? Á Antony, la tête de la cité universitaire se situe à un jet de pierre de la station de RER Croix de Berny, tandis que la queue se situe à un jet de pierre de la station de RER d'Antony ! On peut cheminer dans les couloirs de cette cité durant plus d'une heure, sans mettre le nez dehors !
Un petit ravalement ne ferait pas de mal à la cité, mais, pour l'essentiel, ici, pas de détritus, pas d'urines dans les couloirs, des ascenseurs qui marchent… Ici, pas de ploucs ; il y a bien pas mal d'étrangers, mais tous de niveau BAC+, ceci expliquant certainement cela !
Moralité : et si l'on commençait par remonter le QI moyen des habitants de nos cités ?
Ci-dessous, les résumés d'autres courriers (mêmes destinataires : les principaux partis politiques, dont un certain nombre de porte-parole ont accusé réception... Voir ailleurs, sur l'un ou l'autre de mes blogs...)
(…) Quiconque s'est promené dans certaines banlieues, dites défavorisées, a dû noter la fréquence, aux pieds de 99 % des jeunes, de chaussures de sport de grandes marques (600, 800, 900 frs la paire), et rien que du haut de gamme, flambant neuf ! Question : avec quel argent ? Quiconque s'est promené dans le quartier de Strasbourg-St-Denis, à Paris (Xe), a dû être frappé par la frénésie de consommation de produits cosmétiques et capillaires qui semble avoir saisi certaines femmes, dont la plupart ne travaillent pas (600 à 800 frs la séance de pose de mèches artificielles), le tout contrastant, là encore, avec la faible fréquentation des lieux de culture (gratuits ou presque) que sont les bibliothèques, salles d'exposition, etc., par la même population... Quiconque a observé la frénésie de consommation de la clientèle des grands magasins, lors des fêtes de fin d'année, a pu mesurer le déséquilibre existant entre l'achat quasi hystérique de jeux vidéo, jouets... d'une part, et l'ostracisme à l'égard des dictionnaires et encyclopédies, d'autre part. Il est à peu près évident qu'aussi bien en matière d'échec scolaire que de délinquance juvénile, toute solution évitant l'implication directe des parents est vouée à l'échec, tant il est vrai que la seule zone d'éducation prioritaire qui vaille est le domicile familial !
(…) Quiconque s'est promené dans certaines banlieues, dites défavorisées, a dû noter la fréquence, aux pieds de 99 % des jeunes, de chaussures de sport de grandes marques (600, 800, 900 frs la paire), et rien que du haut de gamme, flambant neuf ! Question : avec quel argent ? Quiconque s'est promené dans le quartier de Strasbourg-St-Denis, à Paris (Xe), a dû être frappé par la frénésie de consommation de produits cosmétiques et capillaires qui semble avoir saisi certaines femmes, dont la plupart ne travaillent pas (600 à 800 frs la séance de pose de mèches artificielles), le tout contrastant, là encore, avec la faible fréquentation des lieux de culture (gratuits ou presque) que sont les bibliothèques, salles d'exposition, etc., par la même population... Quiconque a observé la frénésie de consommation de la clientèle des grands magasins, lors des fêtes de fin d'année, a pu mesurer le déséquilibre existant entre l'achat quasi hystérique de jeux vidéo, jouets... d'une part, et l'ostracisme à l'égard des dictionnaires et encyclopédies, d'autre part. Il est à peu près évident qu'aussi bien en matière d'échec scolaire que de délinquance juvénile, toute solution évitant l'implication directe des parents est vouée à l'échec, tant il est vrai que la seule zone d'éducation prioritaire qui vaille est le domicile familial !
Question : pourquoi les maires ne mettraient-ils pas en place quelque chose du style de la protection maternelle et infantile, mais dédié à la scolarité et à la vie sociale ; on pourrait l'appeler A.P.E.S. (Assistance aux Parents en matière d'Éducation et de Scolarité) ? De même que la PMI s'occupe de lait maternisé, de vaccinations, de petits ou grands ennuis de santé, de même l'APES conclurait des accords avec les parents, par lesquels les parties s'engageraient à veiller à ce que la scolarité et l'éducation des enfants se déroulent de la meilleure façon possible, de manière à garantir aux enfants la meilleure adaptation possible au système scolaire.
Cela suppose donc une vigilance de tous les instants, tant de la part des autorités que des parents, et ce, tout au long de la scolarité, avec signalement automatique de tout incident (absentéisme à l'école, fugue, bagarre en cour de récréation ou tout autre acte d'incivilité, mais aussi brutalités des parents à l'égard des enfants, appartements surpeuplés, pédophilie, etc.), le tout, de manière à éviter que de petits bouts de chou de 4-5 ans, ne se métamorphosent en caïds de cages d'escalier, incendiaires de voitures, violeurs ou dealers en culottes courtes, experts en poignard, manieurs de battes de base-ball, voire en jouets sexuels pour réseaux pédophiles !
(…)
Et au bout de six années de mandat, élus et parents feraient le bilan de ce qui aura été réalisé, ou de ce qui aura échoué, chacun mettant sur la table ses erreurs et ses lacunes, en s'engageant à faire mieux la prochaine fois !
Cette brusque sollicitude à l'égard de clandestins ((pour mémoire : un cargo bourré de centaines de clandestins, se faisant passer pour des Kurdes irakiens - ce qu'ils n'étaient pas ! - était venu s'échouer au large de Fréjus, dans le Var...)), après avoir expliqué qu'on serait ferme avec les sans papiers ! Il faut dire que Mme Veuve Mitterrand nous a expliqué qu'ils venaient d'Irak, où ils étaient persécutés. (2)
Et c'est parce qu'ils étaient persécutés qu'ils ont détruit leurs papiers ? (3)
Partout ailleurs, en Irak, les gens crient famine, mais dans le Kurdistan persécuté coulent le lait et le miel, à en juger par les images que nous ont montrées les chaînes de télévision : des enfants et des adultes aux joues bien rebondies, et ce, après des semaines de privations ! Pour preuve de l'opulence dans laquelle vivaient nos "persécutés" : "pour 20.000 frs, le taxi vous emmène à Fribourg ; 30.000 frs pour Hanovre ; certains réfugiés se disent prêts à débourser jusqu'à 50.000 frs." (4)
Après dix ans de dèche et de diète en Irak, seuls des maffieux sont en mesure d'aligner de telles sommes, des maffieux qui ont compris comment apitoyer leur monde, en s'abritant derrière des enfants… aux joues bien rebondies ! (5)
Pendant ce temps, les enfants de Bagdad, avec leur visage émacié, leurs immenses yeux flottant dans les orbites, et leurs parents, obligés de vendre de vieilles chaussures, casseroles et pacotilles diverses, pour quelques piastres, ne semblent pas beaucoup intéresser Mme Mitterrand ! "Moi, je suis arrivé à 18 ans ; les gens qui sont arrivés en même temps que moi, et qui avaient 38-40 ans, même maintenant, ils ne parlent pas un mot de français !" (6)
Les habitants non hispaniques de Floride peuvent dire un grand merci à Fidel Castro, qui leur envoie régulièrement des immigrants de haut de gamme, instruits et lettrés, des gens qui ont un idéal, pour l'immense majorité d'entre eux ; rien à voir avec les demeurés que le Mexique exporte vers les États-Unis, demeurés mais retors ! Parce que la migration clandestine est un sport de haut niveau, face à la meilleure police du monde. Le clandestin qui réussit à entrer aux États-Unis, au nez et à la barbe des fédéraux, celui-là est un dur à cuire, un vrai de vrai, qui vient de traverser un véritable processus de sélection darwinienne : seuls les meilleurs ont une chance de passer. Et ces quidams vont pouvoir transmettre tout leur savoir faire à leurs cadets, voire à leurs enfants, étant entendu que l'élève a vocation à dépasser le maître. Voilà qui explique pourquoi il y a des gangs de jeunes Latinos ultraviolents en Californie, mais pas en Floride, en tout cas, pas dans les mêmes proportions. Et voilà qui montre aussi que le processus ne peut que s'aggraver. Moralité : la régularisation de voyous voyageant sans papiers est un acte dangereux, voire irresponsable, dans la mesure où il ne se projette pas dans l'avenir et ne prend pas en compte une réalité toute simple : les chiens ne font pas de chats ! Celui qui a réussi une fois, deux fois… et s'est installé dans la fraude et le mic-mac, celui-là risque d'engendrer des enfants qui seront bien plus nocifs que leur géniteur.
En France, c'est la médiocre qualité des migrants des années soixante et suivantes (dont beaucoup d'illettrés, encore aujourd'hui) qui explique le pourrissement de certaines banlieues, parce qu'entre-temps, ces illettrés ont fait des enfants, qu'ils n'avaient pas les moyens intellectuels d'éduquer ! Ce qui veut dire qu'une sélection drastique des immigrants s'impose. En tant qu'Africain, je me contenterais d'énoncer un principe simple : un paysan n'a rien à faire en ville ! Un paysan arrivant en ville, et non éduqué en conséquence, est un paumé en puissance, qui va "plomber" tout l'avenir de ses enfants !
Et les Africains qui viennent se noyer au large de Gibraltar sont, pour la plupart, des paysans ! Chez eux, ce n'est pas Bamako, Niamey… Chez eux, c'est Dimbokro, à 800 km de Bamako, Barkala, à 560 km de Niamey. Le problème qu'ils posent n'est pas celui de l'immigration clandestine, mais celui de l'exode rural, fusée dont le dernier étage est le saut vers l'Occident ! La solution ? Très simple : le jumelage ! On prend de petits patelins ruraux, en France, en Italie ou ailleurs, on les jumelle avec des patelins du Mali, Niger…, voire Kurdistan. On fait venir un contingent parfaitement identifié de jeunes de ces villages du Sud, pour se perfectionner dans telle ou telle activité agricole, artisanale, etc. Du coup : les jeunes du Sud peuvent sortir et visiter le Nord ; on sait combien ils sont ; la durée de leur séjour est aussi connue ; et sous l'afflux de cette nouvelle population, de petits villages d'Europe vont pouvoir sortir d'une certaine léthargie… A partir de ce moment, les migrants clandestins n'auront plus aucune espèce d'excuse ; pour eux, ce sera le zéro tolérance !
Un tel système ne présente que des avantages, pour tout le monde !
[1] Interview Laurent Guimier, Europe 1, 28 février 2001.
[2] Par ailleurs, "la France est un des pays qui, en pleine guerre du Kossovo, a accueilli le moins de Kossovars.", J. Ciccolini, Avocat spécialisé en droit de l'immigration, LCI, 21.02.2001.
[3] Ils ont maintenant des papiers qui précisent leur identité (RTL, 21.02.2001). Mais quelle identité ?
[4] Michel Grossiord, revue de Presse, Europe 1, 26.02.2001.
[5] Après un passage clandestin, le contrôle par les maffias continue, d'où prostitution, pédophilie, drogue… Xavier Rauffer, criminologue, France 2, Mots Croisés, 26.02.2001.
[6] Ex clandestin kurde ; interview L. Guimier, Europe 1, 01.03.2001.