lundi 16 avril 2007

HOMO ERUCTUS






Du verbe "éructer"





Emploi intransitif. Rejeter avec bruit, par la bouche, des gaz de l'estomac. (Quasi-)synon. roter.

Ayant ouvert la bouche pour parler, il éructa

(
LARBAUD, Barnabooth, 1913, p. 27).

Les châtelains régionaux me tapaient sur l'épaule après les repas, en éructant discrètement

(
COLETTE, Képi, 1943, p. 91).

Au fig., emploi trans., péj., fam.
Exprimer bruyamment (une idée violente, un sentiment grossier). Supporter toutes les critiques que l'on m'éructe (
FLAUB., Corresp., 1874, p. 136) :

... l'épicière (...) restait sur le seuil de sa boutique, (...) le chignon défait, un œil au beurre noir, un poing sur la hanche, le balai à la main, le visage tout déformé par les gros mots qu'elle éructait...
CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 146.

Emploi pronom. à sens passif.

Un grand rire débraillé, canaille, dont les éclats tombent des fenêtres, dont les
« ah, ah » s'éructent en gerbes à travers les lames des auvents
(
VERCEL, Cap. Conan, 1934, p. 52).

Ds
Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1825 « rejeter bruyamment par la bouche les gaz contenus dans l'estomac » ici trans. (
BRILLAT-SAV., Physiol. goût, p. 102). Empr. au lat. class. eructare « rejeter, vomir » au propre et au fig.. Fréq. abs. littér. : 24. Bbg. PAULI 1921, p. 54.

(Source : dictionnaire en ligne http://atilf.atilf.fr)







































Commentaires (provisoires) :




Dans l'art de la vocifération, il n'a pas beaucoup d'adversaires !

J'avais trouvé sa dernière campagne (2002) plutôt tonique. Là, entre nous, je crois qu'il "fatigue" !





NOTE : 4/20





A suivre...