mercredi 18 avril 2012

France. Election présidentielle 2012. 10/11



Nicolas Dupont-Aignan


Dupont-Aignan commence, comme il se doit, par un bilan sans complaisance de la situation ambiante : face à la capitulation des politiques, des technocrates non élus ainsi que la finance internationale règnent désormais sur les destinées de l'Europe.








Puis Dupont-Aignan se présente en quelques phrases. Il est le seul des "petits" candidats à avoir eu ce scrupule.






Et maintenant, les raisons de son engagement : rendre la parole aux Français.













... est planté bien plus droit...



Mon avis :



  • La forme. Dupont-Aignan n'a pas d'adresse Internet. Quel dommage ! Un mauvais point pour quelqu'un qui affiche un look à la fois jeune et moderne ! Par ailleurs, je n'ai vu aucune référence à son mouvement (Debout la République), lequel aurait pourtant eu besoin d'un coup de pouce médiatique, en prévision des législatives à venir.

  • Le fond. La France libre. Rien que ça ! Ça sonne quand même mieux que "La France forte", non ? Nicolas Dupont-Aignan est tout sauf un petit candidat. On peut sans difficulté le créditer d'une excellence performance pour une première tentative à la présidentielle. C'est simple : à côté du candidat sortant, Dupont-Aignan a affiché les meilleurs arguments, la meilleure prestance et la pédagogie la plus limpide et la plus convainquante. Et comme à droite, il risque d'y avoir une redistribution des cartes, et que certains "ténors" de l'UMP sont loin d'avoir sa prestance, gageons que plus d'un(e) militant(e) doit commencer à penser que le maire de Yerres (91) serait un bon candidat au leadership. Le problème est qu'il y en a une bonne flopée qui attendent, tapis dans l'ombre, avec la main tenant le poignard soigneusement planquée dans le dos !

Cela dit, l'homme de gauche que je suis n'aura qu'un reproche  à faire à Dupont-Aignan : en Afrique, le mot "gaullisme" résonne d'une manière toute particulière, dans la mesure où tout le monde l'associe à la funeste Françafrique ! Mais bon, soyons honnête : du temps de la splendeur de Jacques Foccart, un des inventeurs de la Françafrique, Dupont-Aignan devait encore têter sa mère !

Notes :

- Forme : 3/5
- Fond : 8/10
- Impression générale : 4/5
- Total : 15/20