Nicolas Sarkozy
Images extraites de la campagne officielle diffusée par les chaînes publiques de la télévision française
Mon avis
La forme. Aucune mention d'un quelconque site Internet. Toute la campagne médiatique repose sur un seul et unique clip ; une espèce de service minimum. Et moi qui croyais que l'UMP avait de gros moyens !
Le fond. Rien sur le bilan. Une multitude de généralités, comme sur l'école ("... maîtriser la lecture et l'écriture". Et tant pis pour le calcul !). De nouveau, on nous sert une litanie de formules alignées les unes derrière les autres. Il me semble qu'en la matière, j'ai tout dit il y a cinq ans, sur ce même blog. À l'époque, toute une clique de beaux esprits expliquaient que ce candidat allait introduire une rupture, qu'il tranchait sur le paysage politique par son dynamisme, son énergie..., toutes choses que j'avais rassemblées sous l'appellation : "A.D.B." (l'Agité Du Bocal).
Depuis, les belles âmes, tellement séduites par leur champion du dynamisme et du volontarisme, rasent les murs, hormis cette pauvre Catherine Nay, qui a quand même trouvé du temps à perdre pour lui consacrer un opus de quelques centaines de pages (L'impétueux).
L'essentiel et l'accessoire. C'est tout ce qui distingue les vrais intellectuels des politocrates, lesquels ne s'attachent qu'à l'écume des choses, aux apparences.
Les années 2007-2012 n'auront été qu'une parenthèse dans l'histoire de France, et rares sont ceux qui, dans seulement vingt ans, se souviendront encore du nom de celui qui aura occupé le palais de l'Elysée durant cette période.
Cet homme est nul, tout simplement. Et ça, nous sommes quelques-uns à l'avoir pressenti et dit/écrit dès les prémisses de la campagne de 2007.
Je pense notamment à ce numéro de Témoignage Chrétien. Mais il y a eu aussi les Marianne, Politis... Parce que cet homme avait un passé, que d'aucuns ont feint d'ignorer.
Et puis, il y a quand même des signes avant-coureurs, qui n'ont rien de subliminal. Par exemple, quand la personne qui connaît le mieux un homme, en l'occurrence son épouse de longue date, le lâche peu de temps après une importante victoire électorale ; qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire sinon un avertissement subliminal adressé à tous les Français ?
Seulement voilà, nombreux furent les flagorneurs et autres courtisans, obnubilés par le bling-bling.
Résumons : pourquoi toujours répéter les mêmes choses ? Dès lors que les chiens ne font pas de chats, tout ce que j'ai pu dire il y a cinq ans, ici même, reste valable. Je n'aurai, donc, rien à y rajouter. Pour l'heure, je me contenterai de citer d'autres avis autorisés, dont certains ont pas mal louvoyé selon la direction du vent ! Le fait est que, très vite, la structure l'a emporté sur la conjoncture ; je veux dire que l'essence a pris le pas sur l'apparence : la mauvaise qualité du bois ayant commencé à apparaître sous les (fausses) dorures.
Notes :
Forme : 1/5
Fond : 2/10
Impression générale : 1/5
Total : 4/20
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